décembre 4, 2017 · Non classé · Commentaires fermés sur Le consommateur pivot

Avec la prévention, la consommation fait enfin son entrée de plein pied dans la sphère de la gestion des déchets. C’est en effet le consommateur, en tant qu’acheteur puis utilisateur des produits, qui détiendra, comme on a pu le voir, l’essentiel des moyens ou des leviers de ces démarches préventives. Celles-ci viennent ainsi achever le mouvement de re-responsabilisation et de participation active du citoyen, déjà engagé au travers du développement de la collecte séparative et des pratiques de non mélange à la source, parfois d’apport volontaire, que celle-ci suppose. Le citoyen y trouve l’occasion d’exercer de façon plus complète et cohérente l’ensemble des rôles qui peuvent être les siens dans ce domaine : usager du service, trieur dans la pratique, contribuable pour en assumer les coûts, administré et électeur ayant son mot à dire, mais aussi consommateur à même de faire lui-même des choix. D’ailleurs, la question relative aux moyens permettant d’aller plus loin et d’éviter la production de déchets est, par la force des choses, une demande en puissance chez les usagers du tri. On pourrait dire que celui-ci les rend plus intelligents, parce qu’il rend enfin « intelligible » la poubelle et son contenu . Les études menées par la COFREMCA en 2000 pour le compte du Conseil National de l’Emballage et d’Eco-Emballages S.A. montrent bien que la pratique du tri rend le citoyen intelligent, plus sensible aux problèmes d’environnement et plus attentif au contenu de sa poubelle. Ce qu’on jetait précédemment en mélange et de manière aveugle prend un autre sens : le trieur doit y accorder davantage d’attention ; les objets en passe de devenir des déchets reprennent une identité ; leurs dimensions qualitatives (complexité, toxicité) se révèlent ; leur origine (achat, utilité, responsabilité des industriels…) suscite des questions ; les quantités sont elles-mêmes mieux appréhendées (a fortiori lorsque la facturation d’une redevance accompagne le processus). Aux conseils sur les gestes du tri, il deviendra donc nécessaire d’ajouter une information et une sensibilisation sur les pratiques possibles en vue d’une consommation raisonnée. Il est essentiel de mettre systématiquement en évidence les espaces de choix dont le consommateur dispose.  » Trier ses déchets, c’est bien. Trier ses achats, c’est mieux « . A cet égard, les prescripteurs publics ont un rôle déterminant à jouer. En effet, en matière d’écoconsommation, ces choix restent encore assez souvent limités ou peu apparents, a fortiori pour des consommateurs individuels. Quelque soit le travail des associations qui les représentent ou les formes de dialogue que producteurs et distributeurs affirment mettre à leur disposition (services consommateurs…), leur capacité et leur pouvoir de pression apparaît assez limité. Tandis que les pouvoirs publics, et particulièrement l’ensemble des collectivités locales pourront davantage influer sur l’offre, grâce au poids que leur confère l’importance de leur demande. Notons enfin qu’un certain nombre de pratiques culturelles et de réflexes anti-gaspillage constituent un terrain favorable à la promotion de la prévention des déchets au sein de l’opinion publique. Des pratiques existent (brocantes, détournement d’objets…), qui s’inscrivent déjà dans cette démarche, même si ce n’est qu’implicite. De nouvelles apparaissent, comme les Systèmes d’Echanges Locaux (SEL) ou les réseaux d’échanges de savoirs, qui démontrent une attente et une vocation complémentaires de reconstitution du lien social. Il s’agit non seulement d’échanger des biens, des services, mais aussi de valoriser des savoirs faire et les personnes qui les portent. Les ressources potentielles pour le développement du compostage individuel fournissent un bon exemple : il sera l’occasion de mettre à contribution les jardiniers amateurs, les mouvements des jardins familiaux ou ouvriers, les partisans du jardinage biologique ; les retraités, pour expliquer aux plus jeunes ; les gens du cru, pour transmettre leurs pratiques aux néoruraux.

novembre 13, 2017 · Non classé · Commentaires fermés sur La garantie de prix européen

Prévue par l’accord-cadre de 2003 et systématiquement reconduite depuis lors348, elle consiste à accorder à certains médicaments un prix fabricant hors taxes qui ne peut être inférieur au plus bas prix pratiqué par un panel de quatre autres pays européens : Allemagne, Espagne, Italie et Royaume-Uni. Lorsque les prix de ces médicaments ne sont connus que dans un ou deux pays de ce panel au moment de leur fixation en France, le CEPS et les entreprises concernées peuvent déterminer de manière conventionnelle les conditions de leur révision ultérieure au regard de leur évolution dans les quatre pays du panel. Les entreprises sont alors tenues de communiquer annuellement au CEPS les évolutions de prix et de volumes de vente observées dans ces derniers. éen s’applique à l’ensemble des médicaments avec une ASMR I à III, ainsi qu’à ceux ayant obtenu une ASMR IV par rapport à des « comparateurs » avec ASMR I à III récente349 et, depuis le dernier accord cadre de décembre 2015, aux médicaments antibiotiques à base d’une substance ayant obtenu une ASMR IV. Depuis l’accord-cadre de 2012, pour qu’un médicament soit éligible à la garantie de prix européen, quelle que soit son ASMR, il doit avoir recueilli un avis de la commission compétente de la HAS qui permette au CEPS d’établir les conditions de son efficience médico-économique. Depuis l’accord-cadre de 2015, des réserves méthodologiques émises par la HAS sont susceptibles de conduire à l’inéligibilité de certains médicaments à la garantie de prix européen. Le prix européen est accordé pour une durée de cinq années. Celleci est prolongée dans la limite d’une année au plus en cas d’extension d’indication (pour les médicaments d’ASMR I à III et d’ASMR IV en comparaison de médicaments ayant récemment obtenu une ASMR I à III), sous réserve que cette indication nouvelle bénéficie à une population significative par rapport à celle de l’indication initiale. Dans les autres cas (ASMR V et autres ASMR IV), elle est raccourcie d’une année au plus.

novembre 10, 2017 · Non classé · Commentaires fermés sur Cuisine: envie tardive

Dernièrement, j’ai suivi un cours de cuisine à Paris. Ca ne paraît pas grand-chose, à première vue, mais il faut savoir qu’il y a encore un an, la probabilité que je cuisine était aussi mince que les convictions de François Hollande. Je crois que toute ma vie, j’ai détesté tout ce qui avait trait à la cuisine. Je laissais tout ça entre les mains expertes de ma femme. Lorsque j’étais contraint de cuisiner, je ressemblais à un tigre à qui on demande de mettre un slip. Et quand ma dulcinée me demandait de l’assister, elle finissait en général par jeter l’éponge. J’en mettais partout, à croire que je n’avais qu’une envie : mettre les aliments partout sauf là où ils devaient être. Au bout de cinq minutes de travail, il y en avait sur la table, sur le sol, sur les murs, les vêtements et les cheveux. Un vrai massacre. Ca se terminait toujours de la même façon, avec ma femme me priant diligemment de quitter la cuisine. Elle pensait même que je le faisais exprès ! Aujourd’hui, je ne saisis plus vraiment pourquoi j’étais aussi maladroit et inattentif. Le fait de cuisiner était pour moi un chemin de croix, ce qui fait que je paniquais pour les trucs les plus faciles. Un jour, pourtant, cette peur a disparu. Et là, tout a changé. Ce jour-là, je me suis mis en tête de préparer le repas du soir. Il n’y avait là rien de bien difficile : des spaghettis bolognaise. Bon, pour être honnête, ça a été un désastre complet, au point que mon plat a finalement atterri à la poubelle et qu’il m’a fallu une heure pour nettoyer toute la cuisine. Mais cela ne m’a pas découragé. En fait, peu après, j’ai fait un autre plat. Puis un autre. Ma famille traînait des pieds pour venir à table, parce que mes plats étaient rarement réussis. Mais au fur et à mesure, je me suis perfectionné. Et voyant que je ne lâchais pas l’affaire, ma femme a décidé de me donner les bases en m’offrant ce cours de cuisine. Et vous savez quoi ? Je n’y suis peut-être pas devenu un grand chef, mais je suis aussi fier qu’un enfant ayant reçu son Flocon des neiges ! Pour en savoir plus, allez sur le site spécialiste de ce cours de cuisine moléculaire à Paris.

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septembre 26, 2017 · Non classé · Commentaires fermés sur Torture et peine de mort au Bangladesh

En 2016, l’on a malheureusement encore pu constater à quel point la situation est terrible au Bangladesh. De très nombreuses condamnations à mort ont été prononcées et plusieurs exécutions ont eu lieu. Un activiste présumé, déclaré coupable du meurtre d’un juge commis en 2005, a été exécuté en octobre. Le gouvernement a annoncé par la suite l’accélération des procès de personnes accusées d’infractions au titre de la Loi antiterroriste et qui pourraient encourir la peine de mort. Il a précisé qu’au moins 64 personnes condamnées au titre de cette loi depuis 1992 étaient sous le coup d’une sentence capitale. Le Tribunal pour les crimes de droit international, une juridiction bangladaise créée pour enquêter sur les événements de la guerre d’indépendance, en 1971, a prononcé six condamnations à mort, peutêtre plus. Les procédures ont été entachées de graves irrégularités et de violations du droit à un procès équitable, telles que la limitation arbitraire du nombre de témoins pouvant être cités par la défense. Motiur Rahman Nizami et Mir Quasem Ali, deux cadres de la Jamaat-e-Islami déclarés coupables de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité par le Tribunal pour les crimes de droit international, ont été exécutés en mai et en septembre, respectivement. Le 23 août, un groupe d’experts des droits humains des Nations unies avait fait part de ses préoccupations quant à l’équité des procès qui se déroulent devant ce tribunal. Il avait exhorté le gouvernement à annuler la condamnation à mort de Mir Quasem Ali et à le rejuger, faisant valoir que la procédure appliquée était « entachée d’irrégularités ». Aussi, des actes de torture et des mauvais traitements étaient régulièrement infligés aux personnes placées en garde à vue ; les plaintes pour torture faisaient rarement l’objet d’une enquête. La Loi de 2013 relative à la torture et à la mort en détention (prévention) était peu appliquée, du fait d’un manque de volonté politique et de l’absence de sensibilisation des responsables de l’application des lois. Des groupes de défense des droits humains ont accusé plusieurs branches des forces de sécurité – dont la police et le Bataillon d’action rapide – d’actes de torture et de mauvais traitements. La torture était utilisée pour arracher des « aveux », comme méthode d’extorsion, ou pour punir des opposants politiques.

juillet 27, 2017 · Non classé · Commentaires fermés sur Seconde vie à Florence

Dernièrement, j’ai expérimenté un voyage de groupe à Florence. Et à la surprise générale de mon entourage, j’ai beaucoup apprécié ! Et ce, même si un voyage de ce genre m’aurait horripilé auparavant ! Comme quoi, j’ai beaucoup évolué. Pendant pas mal d’années, j’ai été incapable de m’imaginer voyager autrement qu’en m’occupant de l’organisation, à organiser moi-même les activités à faire sur place. Je ne regrette pas de m’être cassé la tête pendant tant d’années, mais aujourd’hui, mon point de vue a pas mal évolué : j’aime désormais le fait que d’autres se chargent de tout ça pour moi. Mais le plus étonnant, c’est que j’apprécie aujourd’hui de voyager avec d’autres personnes. Parce que pendant pas mal d’années, nos enfants et nous avons été une unité repliée sur elle-même. Nous n’avions pas envie d’aller vers les autres, parce que nous nous suffisions. Mais depuis un an, un changement important s’est opéré. Les enfants ont grandi, ils ne veulent plus tout faire avec papa et maman et sont de plus en plus indépendants. Quand c’est arrivé, mon épouse et moi avons été un peu perdus. C’est un moment plutôt délicat dans une vie de parent, ce moment où les bambins commencent à vivre leur propre vie ; les parents se retrouvent du jour au lendemain entourés de silence, et sont censés se recréer une vie. Ce qui n’est pas toujours évident ! Lorsqu’on est parent, on sait bien que les enfants grandiront et quitteront le foyer familial. Un jour ou l’autre. On sait que c’est inévitable. Ce à quoi on ne pense pourtant pas vraiment, c’est ce qu’on fera le moment venu. Certains restent dans une vie de couple à l’écart du monde. D’autres recouvrent une liberté qu’ils avaient perdu de vue. Pour notre part, c’est la liberté qui domine : c’est carrément une seconde vie ! Pendant que j’y pense, si vous envisagez d’effectuer un voyage de groupe, je vous recommande vraiment celui que nous avons accompli: la destination est somptueuse, et l’organisation nous a choyés. Voilà l’agence où nous l’avons déniché, si le coeur vous en dit. http://www.voyagegroupe.fr/destinations/voyage-groupe-europe/voyage-groupe-florence/

juillet 14, 2017 · Non classé · Commentaires fermés sur Impérial et colonial

Jusqu’en 1870, la France est un pays qui se construit surtout dans son hexagone, elle est en train de fédérer l’idée de nation, de citoyenneté et les frontières de son rayonnement. La question coloniale est certes présente, mais pas omniprésente, malgré la conquête de l’Algérie en 1830, et celle de plusieurs autres territoires, associés notamment sous le Second Empire aux vieilles colonies. Depuis la Révolution de 1789, la France essaie de bâtir ce qu’on pourrait appeler l’identité française. Et puis arrivent la défaite de Sedan (1870) et la nécessité de trouver une nouvelle forme de nationalisme et de grandeur de la France pour les tenants de la IIIe République naissante. Au même moment, presque par un concours de circonstances, c’est l’apogée des empires coloniaux européens, c’est le moment où il y a une forme de concurrence entre la France, l’Allemagne, la Belgique, l’Angleterre, l’Italie… aux côtés d’autres nations comme le Japon et les États-Unis. La France accélère les principes de colonisation posés à partir de 1830 avec l’Algérie: se bâtir un empire comme réponse à la frustration nationale et à la perte de l’Alsace-Lorraine. Se fabrique alors une forme d’idéal national, de grandeur patriotique qui peut se construire ailleurs, dans les espaces coloniaux. La IIIe République, non sans de vrais débats, va engager une politique coloniale. Mais ce n’est pas parce que vous décrétez que l’idée impériale est une idée nationale et républicaine que cela se fait du jour au lendemain. La Première Guerre mondiale est un déclencheur absolu: c’est la preuve que l’Empire –grâce à ses richesses, mais surtout grâce aux combattants qui peuvent être mobilisés– permet de prendre sa revanche face à l’Allemagne, qu’il peut apporter une puissance économique à la Nation. Cela donne naissance à une nouvelle forme de nationalisme. La victoire de la Grande Guerre donne raison à ceux qui prônaient l’expansion coloniale. À partir de 1920, les Français ont eu la preuve, par l’exemple, par la victoire dans le conflit, que l’Empire était une source de puissance et de gloriole nationale. L’Empire devient le territoire commun des républicains de gauche et de droite, mais aussi des anti-républicains (comme pour L’Action française), sauf les communistes qui vont s’engager dans l’anticolonialisme (notamment pendant la guerre du Rif, au Maroc). Les Français se mettent à penser les colonies comme un tout positif. Il n’y a presque plus débat sur la question, ni à droite ni à gauche. Il n’y a plus d’appréhensions idéologiques de l’Empire au cours de l’entre-deux-guerres, mais les Français ne sont pas encore convaincus de l’intérêt de s’investir et de s’engager dans ces espaces coloniaux «pleins d’avenir», selon les propagandistes du lobby colonial. À l’époque, si vous aviez demandé à un paysan de la Beauce, à un vigneron du Languedoc-Roussillon ou à un éleveur de vaches dans le Cantal ce qu’ils pensaient de l’Empire, ils vous auraient parlé de la concurrence impériale: les blés algériens, le vin du Maroc, les vaches de Madagascar, les arachides du Sénégal, le sucre des Antilles, leur faisaient une concurrence directe. Ceux qui vivaient de l’agriculture ou de l’élevage ne regardaient pas d’un bon œil ces taches roses sur les cartes scolaires. Pour convaincre les indécis, les paysans, pour mobiliser la jeunesse des écoles ou les investisseurs, il y a donc un besoin de propagande: les grandes expositions coloniales –comme celles de Marseille en 1922, de Strasbourg en 1924 ou de Paris en 1931– sont faites pour convaincre les Français que l’Empire est un bienfait pour la Nation. Comme les Semaines coloniales, comme les publications et films soutenus financièrement par l’Agence économique des colonies. Il n’y a pas un romancier, un publiciste, un conférencier, un cinéaste intéressé par les colonies qui n’ait été financé par l’Agence.

juin 14, 2017 · Non classé · Commentaires fermés sur La primaire a tué les Républicains

Dans un entretien publié ce mercredi par Paris Match, quatre jour avant le premier tour des élections législatives, François Baroin évoque la défaite des Républicains (LR) à l’élection présidentielle, et lie directement l’échec de cette campagne à la primaire de la droite et du centre. « Jusqu’à Nicolas Sarkozy, notre leader s’est imposé naturellement. Après la défaite de 2012, la droite a choisi la voie de la primaire pour désigner son chef (…) Avec le recul, je considère que cela nous a affaiblis. La primaire nous a tués », estime le chef de file des Républicains (LR) pour les élections législatives. Si François Baroin reconnaît une « légitimité incontestable » à Emmanuel Macron, il loue également son « audace, celle d’avoir défié en très peu de temps le président et le Premier ministre sous le quinquennat précédent ». « Macron veut un parti unique, afin de repousser vers les extrêmes ceux qui ne veulent pas s’aligner », estime toutefois François Baroin, qui évoque une « pente dangereuse ». Quant à son avenir politique, Matignon semble toujours d’actualité : « Je me prépare depuis longtemps pour cette fonction. Je sais exactement ce que j’y ferai. J’aime arbitrer et trancher ».

mai 24, 2017 · Non classé · Commentaires fermés sur Baptême en L-39

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Il y a des sentiments qui dépérissent au fil du temps. Et d’autres non. Ma fascination pour les avions de chasse est de celles qui durent. Je me souviens que lorsque j’étais petit, déjà, mes voisins de mon âge n’aimaient rien tant que les petites voitures. Ils en avaient des dizaines. Mais en ce qui me concernait, leurs bagnoles faisaient pâle figure en comparaison de mes avions de chasse. Je n’en avais que trois, mais je ne les aurais pas échangés contre dix barils de petites voitures. Je ne sortais jamais sans eux. Et quand mes amis proposaient de jouer avec leurs petites voitures, je simulais un bombardement aérien avant de retourner jouer dans mon coin. Je savais entretenir mes relations sociales, à l’époque. 🙂 J’ai appris à être plus sociable, mais cette passion-là est restée indemne. On trouve toujours des maquettes d’avion de chasse dans mon bureau. Il fallait donc bien qu’un jour, je réalise mon rêve de voler à bord d’un avion de chasse. Ce que j’ai fait il y a quelques jours à peine, avec un vol en avion militaire. Ca faisait si longtemps que j’imaginais ce moment, j’étais à moitié convaincu que le vol ne serait pas à la hauteur. De descendre de l’appareil et de me dire que ce n’était pas très différent des montagnes russes. Mais la réalité a dépassé toutes mes attentes. Lorsque nous avons regagné l’aéroport, je ne pensais à rien : un sourire niais éclairait mon visage. Et rien que d’y penser, en fait, je le sens revenir sur mon visage alors que j’écris. Cette expérience était encore plus démente que ce que j’avais pu imaginer. Il y a des moments où je dois bien admettre que j’ai dû lutter pour ne pas paniquer. Cette expérience était tellement extrême, tellement surréaliste qu’en fait, j’ai failli ne pas rédiger de billet sur cette expérience. Et il n’y a pas de mots pour décrire cette expérience. Ce qu’on ressent lorsqu’on met son uniforme de vol. Ou quand on se retrouve face à la piste, sur le point de décoller. Et lorsque, dès le premier looping, on sent soudain son poids multiplié par 5. Il n’y a pas de mots pour raconter une telle expérience. Mais il fallait quand même que je le crie haut et fort. Ce n’est tout de même pas tous les jours qu’on a l’occasion de voler à bord d’un avion de combat ! Pour plus d’informations, allez sur le site de ce de baptême de l’air en L39 Albatros et retrouvez toutes les infos. http://www.vol-l39.com

mai 5, 2017 · Non classé · Commentaires fermés sur Se tirer une balle dans le pied

Le maire de Yerres (Essonne), Nicolas Dupont-Aignan, a fustigé les protestations de certains de ses administrés contre son alliance avec la candidate du Front national, Marine Le Pen, dans le cadre de l’élection présidentielle, dans une interview publiée mercredi par le Parisien. Plusieurs centaines de manifestants ont défilé dimanche dans les rues de la commune pour protester contre l’alliance de leur maire – qui a recueilli 4,7% des suffrages au premier tour de la présidentielle – avec le parti d’extrême-droite et réclamer sa démission. « Tous ces gauchistes qui viennent en bus protester devant ma mairie feraient mieux de protester contre M. Macron, qui va leur faire une loi Travail bis », souligne le président du parti Debout la France (DLF). « Ce sont les idiots utiles du système ». « En démocratie, chacun a le droit de dire ce qu’il pense mais aussi d’appeler à voter pour qui il veut », ajoute-t-il. « Les Français ont un choix crucial entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Moi, à la différence de la classe politique lâche et peureuse, j’ai pris ma responsabilité et je l’assume complètement. » « Je demande qu’on respecte mon choix, je n’ai pas adhéré au Front national. Mon parti Debout la France reste indépendant », indique-t-il, assurant avoir reçu des « milliers de messages de toute la France et notamment de Yerres qui me félicitent ». Le compromis scellé la semaine dernière entre le député souverainiste et la candidate du FN prévoit des inflexions au programme du parti d’extrême-droite et la nomination de Nicolas Dupont-Aignan au poste de Premier ministre en cas de victoire de Marine Le Pen dimanche face au leader d’En Marche! Emmanuel Macron. « Ce n’est pas un ralliement, c’est un accord de gouvernement sérieux et équilibré », indique Nicolas Dupont-Aignan au Parisien. « Pour les législatives, attendons le second tour. Ce qui est sûr c’est qu’il y aura des candidats DLF dans au moins 500 circonscriptions, même face à des candidats FN ». Gaulliste revendiqué, le député de l’Essonne, âgé de 56 ans, a passé une partie de sa carrière au sein de grands partis de droite avant de s’émanciper en 2007 pour fonder sa propre structure, Debout la République, rebaptisé plus tard Debout la France. En 2014, Nicolas Dupont-Aignan a été réélu maire de Yerres au 1er tour avec 77,15% des voix.

mai 5, 2017 · Non classé · Commentaires fermés sur Albi en ballon

L’été dernier, j’ai effectué une activité à laquelle je repense souvent : j’ai en effet admiré la terre sous un angle différent avec un baptême en montgolfière. Cette fabuleuse escapade s’est déroulée à la campagne, et je dois dire que les images de cette matinée me reviennent régulièrement en tête. Je repense à ce matin, attendant dans un champ, alors que l’équipe organisatrice préparait la nacelle. C’était l’aurore et ma femme et moi commençions à ressembler à des Mister Freeze. Je me revois monter à bord avec un peu d’angoisse (que je devais cacher pour rassurer ma femme). Après un moment, la nacelle a enfin quitté la terre pour s’élever tout en douceur. Et à mesure que nous prenions de l’altitude, j’en ai pris plein les yeux. Je serais incapable de vous expliquer à quel point le monde, quand il est observé depuis les hauteurs, ne ressemble que de loin à celui qui fait notre pain quotidien. Il y aune scène dans un film culte à mes yeux, je me souviens d’une scène que j’aime plus que toute autre, quand le capitaine grimpe sur son bureau et dit à ses apprentis-poètes qu’il faut savoir regarder sous un angle différent ». Et c’est exactement ce qu’était ce vol en montgolfière, d’une certaine façon : une façon de contempler le monde de façon différente.Le baptême de l’air en aérostat est une expérience géniale. Et différent, je peux vous dire que le monde est différent, dès lors qu’on le regarde de là-haut ! Vous avez déjà admiré notre planète depuis depuis la verrière d’un petit avion, me direz-vous. Eh bien, comparer le dessin et le modèle en chair et en os ! Parce que là, il n’y a pas la moindre barrière pour vous isoler du monde ; vous pouvez sentir le vent sur votre peau, humer l’air pur, admirer le monde qui se pare d’or pendant que le soleil étend ses rayons. Impossible d’oublier ça. J’ai effectué ce vol il y a plusieurs mois et j’y repense souvent, chaque fois que je perds mon temps dans les bouchons. Ce baptême de l’air en montgolfière est devenu ma manière à moi de prendre de la distance face aux menus tracas de la vie en général. Et de nos jours, ça fait un bien fou.Pour plus d’informations, allez sur le site de Davantage d’information est disponible sur le site de l’agence de baptême de l’air en montgolfière à Albi. Cliquez sur le lien.https://www.tematis.com/vol-en-montgolfiere-albi-tarn.html

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