mai 24, 2017 · Non classé

l39-5

Il y a des sentiments qui dépérissent au fil du temps. Et d’autres non. Ma fascination pour les avions de chasse est de celles qui durent. Je me souviens que lorsque j’étais petit, déjà, mes voisins de mon âge n’aimaient rien tant que les petites voitures. Ils en avaient des dizaines. Mais en ce qui me concernait, leurs bagnoles faisaient pâle figure en comparaison de mes avions de chasse. Je n’en avais que trois, mais je ne les aurais pas échangés contre dix barils de petites voitures. Je ne sortais jamais sans eux. Et quand mes amis proposaient de jouer avec leurs petites voitures, je simulais un bombardement aérien avant de retourner jouer dans mon coin. Je savais entretenir mes relations sociales, à l’époque. 🙂 J’ai appris à être plus sociable, mais cette passion-là est restée indemne. On trouve toujours des maquettes d’avion de chasse dans mon bureau. Il fallait donc bien qu’un jour, je réalise mon rêve de voler à bord d’un avion de chasse. Ce que j’ai fait il y a quelques jours à peine, avec un vol en avion militaire. Ca faisait si longtemps que j’imaginais ce moment, j’étais à moitié convaincu que le vol ne serait pas à la hauteur. De descendre de l’appareil et de me dire que ce n’était pas très différent des montagnes russes. Mais la réalité a dépassé toutes mes attentes. Lorsque nous avons regagné l’aéroport, je ne pensais à rien : un sourire niais éclairait mon visage. Et rien que d’y penser, en fait, je le sens revenir sur mon visage alors que j’écris. Cette expérience était encore plus démente que ce que j’avais pu imaginer. Il y a des moments où je dois bien admettre que j’ai dû lutter pour ne pas paniquer. Cette expérience était tellement extrême, tellement surréaliste qu’en fait, j’ai failli ne pas rédiger de billet sur cette expérience. Et il n’y a pas de mots pour décrire cette expérience. Ce qu’on ressent lorsqu’on met son uniforme de vol. Ou quand on se retrouve face à la piste, sur le point de décoller. Et lorsque, dès le premier looping, on sent soudain son poids multiplié par 5. Il n’y a pas de mots pour raconter une telle expérience. Mais il fallait quand même que je le crie haut et fort. Ce n’est tout de même pas tous les jours qu’on a l’occasion de voler à bord d’un avion de combat ! Pour plus d’informations, allez sur le site de ce de baptême de l’air en L39 Albatros et retrouvez toutes les infos. http://www.vol-l39.com

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