décembre 23, 2016 · Non classé · Commentaires fermés sur L’économie circulaire en focus au Sommet de Cannes

Elle repose sur l’économie circulaire, popularisée par la fondation Ellen MacArthur et plus récemment par l’Institut d’Economie Circulaire3. Dans un modèle de développement classique, 2 points de croissance de PIB exigent 4 à 6 points de consommation matières (annexe audition François-Michel Lambert). Ce modèle n’est plus viable. De manière générale on produit différemment, ce qui place les ressources au centre du modèle de développement ; on consomme différemment (économie du partage et de la fonctionnalité) et on développe de nouveaux outils financiers, sociétaux, politiques qui redonnent toute leur place aux citoyens acteurs locaux. Dans cette logique, l’éco-conception doit également être prise en compte car l’économie circulaire ne peut pas se limiter simplement au recyclage. Il faut passer d’une éco conception qui prend en compte la durabilité et la gestion de fin de vie des produits à une éco conception qui anticipe la prochaine vie du produit et/ou des matières qui le composent. Par exemple, construire des bâtiments avec des produits prévus pour être déconstruits plutôt que détruits, conçus sans risque de toxicité pour ne pas la circulariser (exemple Park 20/20 aux Pays-Bas). C’est le modèle de type “craddle to craddle”4 (sans nécessairement s’inscrire dans le système lui-même ) c’est-à-dire celui d’une économie circulaire à impact positif (exemple DESSO qui fabrique des moquettes non seulement recyclables, non seulement moins polluées, mais qui « purifient l’air intérieur », et dont la mise à disposition des clients (économie de fonctionnalité) est intégrée le processus de fabrication (annexe audition de Matthieu Orphelin et Anne de Béthencourt pour la Fondation Nicolas Hulot). A lire en détail sur http://www.agenceincentive.com/destinations/incentive-france/incentive-a-cannes/

décembre 21, 2016 · Non classé · Commentaires fermés sur Même le président mexicain a truqué sa thèse

Le président mexicain Enrique Peña Nieto aurait plagié une grande partie de sa thèse présentée il y a 25 ans pour l’obtention de son diplôme universitaire en droit, selon l’enquête menée par un média local. Le site web d’information Aristegui Noticias a publié, lundi, un reportage portant sur l’analyse de la thèse remise en 1991 par M. Nieto. Il en ressort que 29 pour cent du travail académique aurait été plagié à partir d’autres ouvrages scientifiques. Vingt paragraphes de la thèse sont notamment tirés d’un livre écrit par l’ancien président Miguel de la Madrid et recopiés mot pour mot. Aucune citation ni référence bibliographique n’apparaissent en lien avec ce passage. Un porte-parole d’Enrique Peña Nieto a minimisé ces révélations, lundi, en disant que le président avait répondu à toutes les exigences requises pour obtenir son diplôme de l’Université panaméricaine et qu’il accordait peu d’importance à ces «erreurs de style» commises il y a un quart de siècle. M. Nieto lui-même n’a pas mentionné le reportage d’Aristegui Noticias lors de l’allocution qu’il a prononcée lundi devant les élèves de son ancienne école primaire à Toluca, tout près de Mexico, à l’occasion de la rentrée scolaire. La journaliste Carmen Aristegui, qui dirige le site de nouvelles derrière les révélations de lundi, avait rapporté en 2014 le «scandale de la Maison blanche», concernant une demeure achetée par la femme d’Enrique Peña Nieto grâce au financement fourni par une compagnie ayant obtenu des contrats de la part du gouvernement. La luxueuse résidence a depuis été laissée à l’abandon par la première dame du Mexique. Mme Aristegui a plus tard été renvoyée de la station de radio où elle travaillait lorsqu’elle avait dévoilé cette affaire. Son équipe d’enquête et elle-même ont ensuite lancé Aristegui Noticias.

décembre 21, 2016 · Non classé · Commentaires fermés sur Le Airlander

Le ballon dirigeable Airlander 10 a effectué son vol inaugural le 17 août. L’aéronef de 92 mètres de long a décollé depuis le site de Cardington, au nord de Londres et est resté une quinzaine de minutes dans les airs, avec deux pilotes d’essais aux commandes. Il a atteint une altitude de 500 pieds et une vitesse de 35 noeuds. Le quadrimoteur avait initialement été conçu et développé pour l’US Army et était destiné aux missions de renseignement, avant que le programme ne soit abandonné suite à des coupes budgétaires. Le prototype a par la suite été acquis par Hybrid Air Vehicle. L’entreprise destine l’Airlander en premier lieu au marché civil pour le transport de fret et de passagers, tout en indiquant avoir reçu l’intérêt d’opérateurs du secteur de la défense et de la sécurité. Capable de rester jusqu’à deux semaines en vol sans équipage (cinq jours lorsqu’il est occupé), le dirigeable peut en théorie également effectuer des missions de recherche et sauvetage ainsi que servir de relai de communication.