mars 30, 2017 · Non classé · Commentaires fermés sur USA: doublement du nombre de fuites de données secrètes

À l’heure actuelle, une campagne ciblée est lancée contre le président américain Donald Trump, selon le département américain de la Justice. Les fuites de données secrètes auraient pour but de prouver la prétendue existence de liens entre le chef d’État et son entourage avec la Russie. En 2016, le nombre de fuites de données secrètes a plus que doublé par rapport à l’année précédente, indiquent les statistiques du département américain de la Justice. Ces statistiques ont été remises à la Fédération des scientifiques américains (FAS). Selon le ministère, l’année dernière, les organes compétents des États-Unis lui ont notifié 37 signaux concernant des cas de divulgation non autorisée de renseignements secrets. Il y a un an, cet indice était à 18. À l’heure actuelle, une campagne ciblée est lancée contre le président américain Donald Trump, durant laquelle des informations qui tendraient à prouver l’existence de liens entre le chef d’État et son entourage avec la Russie sont livrées aux médias, affirme le département. La FAS, de son côté, estime que le problème des fuites de données secrètes concernant les dirigeants du pays est pratiquement indéracinable. Cette conclusion se fonde sur les données du département de la Justice couvrant la période entre 2009 et 2015. Le nombre moyen de fuites est de 39,7 cas par an. En 2011 et 2014, il a été de 41, en 2013, 55, en 2012, 46, en 2010, 33 et en 2009, 44. Donald Trump, quant à lui, soupçonne que les fuites d’informations visant à jeter le discrédit sur la Maison-Blanche sont inspirées par l’ex-président Barack Obama et son entourage. En février dernier, l’administration américaine a lancé une enquête destinée à déterminer comment les informations concernant les conversations téléphoniques du président Donald Trump avec des dirigeants étrangers apparaissent dans la presse. Fin février, les téléphones portables d’une dizaine d’employés de la Maison-Blanche ont été inspectés en lien avec une fuite d’informations.

février 24, 2017 · Non classé · Commentaires fermés sur La belle et les bêtes

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février 24, 2017 · Non classé · Commentaires fermés sur Légaliser les marchés interdits

Spécialiste des marchés non-concurrentiels, l’économiste Emmanuelle Auriol livre dans son essai une analyse aussi inédite que passionnante de la problématique de la lutte contre l’un des plus importants fléau mondial : le crime organisé. Et si la solution était dans la légalisation ?, ose la chercheuse. Une piste qui ne manquera pas de choquer les tenants du tout répressif. L’experte constate que la répression ne suffit plus, même si elle reste indispensable. Deux chiffres : malgré 650 milliards de dollars investis chaque année dans le monde par les Etats pour leur sécurité, le crime organisé génère des recettes de l’ordre de 870 milliards par an ! Dès qu’un réseau criminel est démantelé, un autre parfois plusieurs, voit le jour pour prendre sa place. S’appuyant sur les apports de l’analyse économique, le lecteur découvrira au fil des pages des pistes innovantes pour lutter contre les lucratifs trafics dont se nourrissent les organisations criminelles mais aussi terroristes. Et l’auteur de rappeler que l’argent sale est toujours le nerf de la guerre menée par les fanatiques et les extrémistes comme Daech. La légalisation est donc un instrument majeur dans ce combat des Etats. Mais que légaliser ? Et comment ? Emmanuelle Auriol s’intéresse à trois marchés interdits : ceux de la drogue, de la prostitution et de l’immigration clandestine. Elle propose des solutions « économiques » à la puissance publique. Mise sur le marché officiel de certains psychotropes, reconnaissance par un statut décent des travailleurs du sexe, vente de visas pour les travailleurs immigrés associés à une augmentation considérable des inspections contre le travail clandestin, etc. Une logique de légalisation qui a malgré tout ses limites. D’abord sur les marchés à légaliser. De part leur nature intrinsèque, – crimes sur des personnes -, certaines pratiques sont irrémédiablement exclues comme la pédophilie, le vol d’organe ou l’esclavage. Ensuite sur les effets pervers parfois générés en particulier la hausse de la consommation. Emmanuelle Auriol n’élude rien ce qui renforce son propos. S’il veut redevenir maître d’une situation qui lui a échappée au profit des criminels, l’Etat devra changer de stratégie. Combiner répression et politique de l’offre semble une piste à explorer. Ce débat s’invitera-il dans la présidentielle ?

décembre 23, 2016 · Non classé · Commentaires fermés sur L’économie circulaire en focus au Sommet de Cannes

Elle repose sur l’économie circulaire, popularisée par la fondation Ellen MacArthur et plus récemment par l’Institut d’Economie Circulaire3. Dans un modèle de développement classique, 2 points de croissance de PIB exigent 4 à 6 points de consommation matières (annexe audition François-Michel Lambert). Ce modèle n’est plus viable. De manière générale on produit différemment, ce qui place les ressources au centre du modèle de développement ; on consomme différemment (économie du partage et de la fonctionnalité) et on développe de nouveaux outils financiers, sociétaux, politiques qui redonnent toute leur place aux citoyens acteurs locaux. Dans cette logique, l’éco-conception doit également être prise en compte car l’économie circulaire ne peut pas se limiter simplement au recyclage. Il faut passer d’une éco conception qui prend en compte la durabilité et la gestion de fin de vie des produits à une éco conception qui anticipe la prochaine vie du produit et/ou des matières qui le composent. Par exemple, construire des bâtiments avec des produits prévus pour être déconstruits plutôt que détruits, conçus sans risque de toxicité pour ne pas la circulariser (exemple Park 20/20 aux Pays-Bas). C’est le modèle de type “craddle to craddle”4 (sans nécessairement s’inscrire dans le système lui-même ) c’est-à-dire celui d’une économie circulaire à impact positif (exemple DESSO qui fabrique des moquettes non seulement recyclables, non seulement moins polluées, mais qui « purifient l’air intérieur », et dont la mise à disposition des clients (économie de fonctionnalité) est intégrée le processus de fabrication (annexe audition de Matthieu Orphelin et Anne de Béthencourt pour la Fondation Nicolas Hulot). A lire en détail sur http://www.agenceincentive.com/destinations/incentive-france/incentive-a-cannes/

décembre 21, 2016 · Non classé · Commentaires fermés sur Même le président mexicain a truqué sa thèse

Le président mexicain Enrique Peña Nieto aurait plagié une grande partie de sa thèse présentée il y a 25 ans pour l’obtention de son diplôme universitaire en droit, selon l’enquête menée par un média local. Le site web d’information Aristegui Noticias a publié, lundi, un reportage portant sur l’analyse de la thèse remise en 1991 par M. Nieto. Il en ressort que 29 pour cent du travail académique aurait été plagié à partir d’autres ouvrages scientifiques. Vingt paragraphes de la thèse sont notamment tirés d’un livre écrit par l’ancien président Miguel de la Madrid et recopiés mot pour mot. Aucune citation ni référence bibliographique n’apparaissent en lien avec ce passage. Un porte-parole d’Enrique Peña Nieto a minimisé ces révélations, lundi, en disant que le président avait répondu à toutes les exigences requises pour obtenir son diplôme de l’Université panaméricaine et qu’il accordait peu d’importance à ces «erreurs de style» commises il y a un quart de siècle. M. Nieto lui-même n’a pas mentionné le reportage d’Aristegui Noticias lors de l’allocution qu’il a prononcée lundi devant les élèves de son ancienne école primaire à Toluca, tout près de Mexico, à l’occasion de la rentrée scolaire. La journaliste Carmen Aristegui, qui dirige le site de nouvelles derrière les révélations de lundi, avait rapporté en 2014 le «scandale de la Maison blanche», concernant une demeure achetée par la femme d’Enrique Peña Nieto grâce au financement fourni par une compagnie ayant obtenu des contrats de la part du gouvernement. La luxueuse résidence a depuis été laissée à l’abandon par la première dame du Mexique. Mme Aristegui a plus tard été renvoyée de la station de radio où elle travaillait lorsqu’elle avait dévoilé cette affaire. Son équipe d’enquête et elle-même ont ensuite lancé Aristegui Noticias.

décembre 21, 2016 · Non classé · Commentaires fermés sur Le Airlander

Le ballon dirigeable Airlander 10 a effectué son vol inaugural le 17 août. L’aéronef de 92 mètres de long a décollé depuis le site de Cardington, au nord de Londres et est resté une quinzaine de minutes dans les airs, avec deux pilotes d’essais aux commandes. Il a atteint une altitude de 500 pieds et une vitesse de 35 noeuds. Le quadrimoteur avait initialement été conçu et développé pour l’US Army et était destiné aux missions de renseignement, avant que le programme ne soit abandonné suite à des coupes budgétaires. Le prototype a par la suite été acquis par Hybrid Air Vehicle. L’entreprise destine l’Airlander en premier lieu au marché civil pour le transport de fret et de passagers, tout en indiquant avoir reçu l’intérêt d’opérateurs du secteur de la défense et de la sécurité. Capable de rester jusqu’à deux semaines en vol sans équipage (cinq jours lorsqu’il est occupé), le dirigeable peut en théorie également effectuer des missions de recherche et sauvetage ainsi que servir de relai de communication.

octobre 18, 2016 · Non classé · Commentaires fermés sur L’Afrique face au changement climatique

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Lundi dernier, j’ai suivi un séminaire à Cape Town dédié au changement climatique. Le sujet peut sembler banal et traité mille fois, mais même si cette question est souvent couverte par les médias, on envisage au final assez peu l’état du monde d’ici vingt ans, quand cette modification climatique sera devenue une réalité quotidienne. Mais durant ce séminaire, on nous a présenté ce qui nous pend au nez. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on peut faire une croix sur le happy-end : l’humanité va déguster, quels que soient ses choix. D’ici les vingt prochaines années, ce sera encore gérable. A vrai dire, les appréhensions inspirées par le dérèglement climatique pèseront probablement plus que les mutations physiques que celui-ci pourrait susciter. Cependant, en prenant conscience qu’une transformation du climat est en cours, certaines nations seront tentées d’agir de façon unilatérale pour garantir leurs ressources. La volonté de s’inscrire dans une collaboration multilatérale dépendra de fait de nombreux facteurs, tels que les conditions économiques. Mais ce qui est clairement effrayant dans cette affaire, c’est que pas mal de chercheurs craignent que les rapports aient sous-estimé les effets du dérèglement climatique. La communauté scientifique n’a en effet à ce jour qu’une capacité limitée à entrevoir l’envergure des destructions climatiques. Toutefois, les chercheurs ne pensent pas que cette progression s’instituera de façon progressive, et nous pourrions donc bien nous heurter à un véritable mur de catastrophes du jour au lendemain, sans que nous soyons parés. Pire encore, il n’existe pas réellement de solution à cette crise en approche. Nous serons toujours tiraillés entre deux solutions. Les limitations touchant les émissions de CO2 nuiraient aux puissances émergentes en croissance rapide. Et le monde développé ne serait pas mieux protégé : l’économie toute entière pourrait ainsi entrer en crise. En dépit de ce challenge, nous ne nous tournerons donc sans doute pas totalement vers l’écologie, pris comme nous le sommes dans le filet des enjeux économiques. Ce séminaire en Afrique du Sud était particulièrement déprimant, maintenant que j’y pense. Heureusement, j’ai beaucoup apprécié l’organisation, qui était clairement au-dessus du panier. Davantage d’information est disponible sur le site de l’organisateur de cet événement : http://www.agence-seminaire.fr/seminaires-ailleurs/agence-seminaire-en-afrique-du-sud/agence-seminaire-cape-town/

septembre 21, 2016 · Non classé · Commentaires fermés sur La stratégie financière chinoise

Les entreprises chinoises achètent davantage d’actifs à l’étranger, en particulier, elles acquièrent plusieurs sociétés américaines, ce qui terrorise les autorités américaines. Plus d’une centaine de transactions d’acquisition d’entreprises étrangères par des sociétés chinoises, totalisant 81,6 milliards de dollars, sont prévues pour 2016. Pour comparaison, en 2015, il y a eu environ 70 transactions de ce genre, pour un montant de 11 milliards de dollars. Cette politique économique chinoise agressive suscite une grande inquiétude pour Washington, rapporte le site Web d’informations économiques américain Business Insider. L’activité des investisseurs chinois sur le marché des fusions-acquisitions peut être expliquée par la baisse des prix dans les conditions de l’effondrement des marchés boursiers mondiaux, ainsi que par le ralentissement économique en Chine. Dans ce contexte, les entreprises étrangères deviennent de plus en plus des cibles attrayantes pour les investissements. Le sondage, effectué récemment par la société américaine O’Melveny & Myers parmi ses clients chinois, montre que près de la moitié d’entre eux qualifient les États-Unis de pays le plus attractif pour les investissements. L’expansion des investisseurs chinois a toutefois rencontré une certaine résistance. Cela s’est passé avec la bourse de Chicago que la société d’investissements chinoise Chongqing Casin Enterprise a décidé d’acheter. Un groupe d’une quarantaine de membres du Congrès américain se sont adressés au Comité des investissements étrangers aux États-Unis du ministère des Finances, demandant une enquête approfondie sur les circonstances de la transaction. « À la suite de cette transaction, la société chinoise, qui serait associée à l’Etat, recevra, pour la première fois, un accès direct au marché boursier américain d’un montant de 22 trillions de dollars », peut-on lire dans la lettre des congressistes américains. Ils ont également noté que les activités des sociétés d’investissements en Chine impliquent « des liens étroits avec l’Etat ». Le Comité des investissements étrangers a pour but de vérifier ce genre d’opérations pour en déterminer la conformité avec la sécurité nationale. Il n’y a pas si longtemps, il a empêché l’acquisition du producteur des DEL Lumileds par des investisseurs asiatiques pour 3,3 milliards de dollars. A noter que les raisons de cette démarche n’ont pas encore été dévoilées. En outre, la vente du fabricant d’électronique américain Fairchild Semiconductor, pour lequel les investisseurs chinois avaient offert 2,6 milliards de dollars, a également échoué. Le comité leur a refusé, en supposant qu’une telle transaction pourrait soulever des questions chez les autorités, et a accepté la proposition d’un acheteur américain, bien que la somme qu’il proposait fût moindre. Bien sûr, toutes les entreprises chinoises, qui investissent aux États-Unis, ne sont pas associées à l’Etat. Cependant, ces opérations sont, en tout cas, impossibles sans l’approbation des autorités, parce que les acquisitions sont liées à de grandes quantités de devises étrangères, et cela est rigoureusement surveillé par le gouvernement. De manière générale, l’achat à grande échelle d’actifs étrangers par des entreprises chinoises montre qu’il est évident que le gouvernement chinois soutient l’expansion, ce qui est une source de préoccupation pour les Etats-Unis.

août 31, 2016 · Non classé · Commentaires fermés sur Aucun rapport

Autant vous le dire tout de suite : il n’y a aucun rapport. Ce blog n’a aucun rapport avec Shakespeare ou avec l’Histoire d’Angleterre. Richard III, c’est seulement le surnom que l’on m’a donné un jour, il y a de ça bien longtemps. Il y a même si longtemps qu’en fait, je ne me souviens pas bien de sa raison d’être ! Ce devait être un compliment fait à mon intelligence retorse, j’imagine. N’ayant jamais commis d’infanticide, je ne vois que ça.

Pourtant, mon côté retors se trouve aujourd’hui dépassé par le monde qui nous entoure. L’actualité est aujourd’hui bien plus retorse qu’elle ne l’a jamais été. S’il régnait encore une certaine insouciance au détour des années 2000, force est de constater qu’elle s’en est définitivement allée. Le monde a changé, et il n’y a guère que les politiques pour ne pas le comprendre,  ou pire : le comprendre, mais ne pas vouloir changer.

C’est pour comprendre ce qui a véritablement changé que j’ai conçu ce blog. Pour voir ce qui, au-delà de tel ou tel fait d’actualité, a changé la donné. A fait que l’on n’allume plus le journal télévisé en se disant  « que s’est-il passé dans le monde aujourd’hui ? », mais plutôt : « que s’est-il encore passé aujourd’hui ? »