décembre 23, 2016 · Non classé

Elle repose sur l’économie circulaire, popularisée par la fondation Ellen MacArthur et plus récemment par l’Institut d’Economie Circulaire3. Dans un modèle de développement classique, 2 points de croissance de PIB exigent 4 à 6 points de consommation matières (annexe audition François-Michel Lambert). Ce modèle n’est plus viable. De manière générale on produit différemment, ce qui place les ressources au centre du modèle de développement ; on consomme différemment (économie du partage et de la fonctionnalité) et on développe de nouveaux outils financiers, sociétaux, politiques qui redonnent toute leur place aux citoyens acteurs locaux. Dans cette logique, l’éco-conception doit également être prise en compte car l’économie circulaire ne peut pas se limiter simplement au recyclage. Il faut passer d’une éco conception qui prend en compte la durabilité et la gestion de fin de vie des produits à une éco conception qui anticipe la prochaine vie du produit et/ou des matières qui le composent. Par exemple, construire des bâtiments avec des produits prévus pour être déconstruits plutôt que détruits, conçus sans risque de toxicité pour ne pas la circulariser (exemple Park 20/20 aux Pays-Bas). C’est le modèle de type “craddle to craddle”4 (sans nécessairement s’inscrire dans le système lui-même ) c’est-à-dire celui d’une économie circulaire à impact positif (exemple DESSO qui fabrique des moquettes non seulement recyclables, non seulement moins polluées, mais qui « purifient l’air intérieur », et dont la mise à disposition des clients (économie de fonctionnalité) est intégrée le processus de fabrication (annexe audition de Matthieu Orphelin et Anne de Béthencourt pour la Fondation Nicolas Hulot). A lire en détail sur http://www.agenceincentive.com/destinations/incentive-france/incentive-a-cannes/

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