Un nouveau document expose les facteurs qui ont fait le succès de précédents projets transfrontaliers en Asie du Sud, arguant que la coopération autour de l’eau est possible malgré les différences politiques et les asymétries économiques de la région. La gestion des rivières présente des défis communs dans toute la région. Il s’agit notamment de facteurs physiques tels que les sécheresses, les inondations, les cyclones et les changements climatiques, ainsi que des facteurs politiques et institutionnels entravant l’élaboration de solutions et de politiques pour améliorer la gestion des ressources et réduire la vulnérabilité. L’eau est de plus en plus considérée comme une source de concurrence, la croissance démographique, l’industrialisation et l’urbanisation exacerbant les pressions sur l’offre. Bien que les exemples sud-asiatiques de coopération régionale en général soient limités, il existe une tendance positive claire. Dans des domaines tels que l’intervention en cas de catastrophe et le commerce transfrontalier de l’électricité, un engagement régional et bilatéral commence à avoir lieu. Des accords officiels multilatéraux existent pour le commerce et d’autres questions économiques, mais il n’y en a pas sur l’eau ou les écosystèmes. Cependant, au fur et à mesure que les avantages de la coopération se feront sentir, il est probable que son intérêt entrera progressivement dans la réflexion politique générale sur les questions de l’eau. Ce document de recherche présente les facteurs qui ont permis la coopération et les processus adoptés dans les précédents projets transfrontaliers réussis. Il se concentre sur quatre catégories de coopération: développement de systèmes d’alerte précoce en cas de catastrophes naturelles, en particulier les inondations; protection des écosystèmes transfrontaliers; partage de l’apprentissage, par la présentation d’approches innovantes dans un pays qui peuvent être adoptées par d’autres; et le commerce de l’électricité, en particulier le développement de l’hydroélectricité au Bhoutan et son exportation vers l’Inde. Le document soutient que la coopération autour de l’eau en Asie du Sud est possible malgré les différences politiques et les asymétries économiques. Différentes formes d’action collective et une compréhension commune des menaces et des avantages partagés de la coopération sont nécessaires pour favoriser davantage de partenariats au sein des États du bassin hydrographique.
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