janvier 17, 2018 · Non classé · Commentaires fermés sur 6G dans la tête

Le week-end dernier, j’ai embarqué à bord d’un avion de chasse à Nizhny en Russie et découvert les sensations qu’offre la voltige. Et une chose est sûre, c’est que ça a été plutôt brutal ! Bien sûr, je me doutais que ce ne serait pas une promenade de santé. Mais j’étais encore loin, à vrai dire, de la réalité. A ma décharge, j’avais pourtant potassé là-dessus. Mais étrangement, ce sujet n’est pas souvent évoqué sur le web. J’ai beau avoir passé des soirées entières à explorer les pages proposées sur le sujet, je suis rentré bredouille. Comme si personne ne s’offrait de vol en avion de chasse. Pourtant, le pilote m’a confirmé qu’il avait de nouveaux clients chaque week-end, et depuis pas mal d’années. Alors pourquoi personne n’a-f-il voulu partager son expérience ? Y a-t-il une sorte de loi qui stipule qu’une personne qui s’essaye à l’avion de chasse ne s’exprime pas dans un blog ? Mais je crois avoir compris. En réalité, c’est une expérience tellement démente qu’elle est impossible à raconter. A tel point que je n’en parle déjà plus dans mon entourage. En effet, j’ai réalisé que le fait de raconter ne permet en aucun cas de traduire la force de ce moment. Rappelez-vous ce qu’on éprouve lorsqu’on est dans les montagnes russes. Vous y êtes ? Bien. Maintenant, multipliez les sensations par 3 et vous commencerez alors à comprendre ce qu’on ressent dans un vol acrobatique. C’est véritablement le truc le plus extrême de ma vie. Trois quarts d’heure de vol, dont dix minutes acrobatiques, lors desquelles je devais me battre pour rester conscient. Une expérience tellement violente que je suis vite devenu verdâtre ! Et qu’au final, j’ai rendu les tartines beurrées de mon petit-déjeuner dans un petit sac à vomi… Ce qui gâche quelque peu la vidéo du vol, évidemment ! En dépit de ça, si je pouvais recommencer, je n’hésiterai pas une seconde. Parce qu’en fait, ce vol était aussi l’expérience la plus géniale que j’aie eu l’occasion de faire jusque là ! L’homme doit avoir des gènes masochistes pour avoir envie de vivre une telle torture… Voici un lien vers la fiche de ce vol en avion de chasse à Nizhny. L’expérience est dispendieuse, mais c’est à vivre au moins une fois. Je vous laisse le lien vers le site spécialiste de ce baptême en MiG29.

janvier 11, 2018 · Non classé · Commentaires fermés sur Rackets au « juste prix »

Les ransomware, c’est un peu comme le juste prix. Les cyber pirates cherchent à obtenir le plus possible, mais si la rançon est trop élevée, la victime risque d’abandonner, surtout lorsqu’il s’agit d’un particulier. Pour les entreprises, ne plus avoir accès à des données et systèmes vitaux est plus handicapant et change la donne. D’après une récente étude menée par IBM, 50 % des internautes expliquent qu’ils refuseraient de payer, même pour récupérer leurs données chiffrées. Parallèlement, 70 % des entreprises confrontées à cette situation finissent par céder. Le montant de la rançon peut être exprimé en Bitcoin ou dans une devise réelle, comme le dollar. Prenons l’exemple d’une rançon d’un montant d’1 Bitcoin. En 2016, le Bitcoin est passé de 357 dollars en janvier – son taux le plus bas – à 993 dollars en fin d’année. La valeur du Bitcoin peut varier de 100 dollars en quelques jours. Autrement dit, retarder le moment de payer la rançon peut conduire à une évolution non négligeable du prix. C’est pour cette raison que certains cyber pirates sont parfois enclins à revoir à la baisse le montant qu’ils exigent, afin de rester dans une fourchette « raisonnable ». Le prix peut ainsi être fixé à un Bitcoin un jour et, après une augmentation de la valeur du Bitcoin, descendre à 0,85 Bitcoin. En apparence, les rançons en dollars semblent présenter moins de mauvaises surprises pour la victime : 500 dollars de Bitcoins resteront toujours 500 dollars, que le Bitcoin équivaille à 100 dollars ou à 800. Mais les choses peuvent s’avérer plus compliquées qu’il n’y paraît. Si un cyber pirate fixe la rançon à 500 dollars en Bitcoins et que le prix du Bitcoin connaît une soudaine inflation, les 500 dollars en question ne permettront pas au cyber criminel d’acquérir autant de Bitcoins que prévu. Il risque alors de demander plus. Plusieurs études démontrent que la rançon moyenne a augmenté. Selon un rapport Symantec, le montant moyen s’élevait à 295 dollars fin 2015. Il est passé à 679 dollars en juillet de l’année dernière. Cette tendance peut s’expliquer en partie par une augmentation de la valeur du Bitcoin. Durant notre étude 2016 sur les ransomware, un des cyber pirates avec qui nous étions en contact a baissé son prix à 0,4 Bitcoin. La valeur du Bitcoin étant alors d’environ 750 dollars, il réclamait donc l’équivalent de 300 dollars. Le 26 janvier 2017, alors que le Bitcoin se situait aux alentours de 915 dollars, nous avons de nouveau échangé avec lui. Son dernier prix était toujours de 0,4 Bitcoin. Soit environ 366 dollars. Selon un sondage indicatif mené par F-Secure via Twitter au printemps dernier, les cyber pirates utilisant des ransomware seraient bien avisés de ne pas trop faire monter les prix : à peine 8 % des participants ont déclaré être prêts à payer plus de 400 dollars pour récupérer leurs données, alors que 29 % affirment qu’ils payeraient si le montant était inférieur à 400 dollars.