février 4, 2020 · Non classé

Quand je me penche sur l’actualité aux Etats-Unis, je suis quand même ravi de vivre en France Pendant un congrès à New York, j’ai discuté des élections américaines avec quelques personnes. Nous avons en particulier abordé le cas de Donald Trump, ce milliardaire à moumoute qui se pavane dans les médias. Sur le moment, je me suis fait la réflexion que nous n’avions pas de candidat aussi cintré en France. Nous avons bien eu notre Jacques Cheminade qui comparait la réforme de la santé d’Obama comme semblable à celle mise en place par Hitler, mais celui-ci n’avait aucun rapport avec le candidat américain : le pourcentage de votes en sa faveur était ridiculement faible ! Mais avec le recul, j’en viens à penser que nous ne sommes pas si loin du modèle américain, en fin de compte. Car ce que mettent en évidence ces élections, c’est que les électeurs veulent mettre à bas le système, comme un peu partout dans le monde, est en train de s’écrouler. En résulte que ce sont des candidats comme Donald Trump qui progressent : des anti-systèmes qui promettent de mettre un terme au système actuel. Mais ici, nous avons la présidente du FN qui ne cesse de monter. Aux Etats-Unis comme en France, un changement identique est à l’oeuvre : la population ne supporte plus le système actuel. Le phénomène n’a rien de nouveau. On se souvient d’un certain candidat borgne en 2002. On ne peut donc pas soutenir qu’on ne l’a pas vu venir. C’est un peu comme une vague de fond qui s’est formée lentement. Peut-être que tout a commencé il y a une quarantaine d’années. La crise financière, la montée de la dette publique, l’inefficacité des réponses apportées par les politiques ont fait leur oeuvre.. Pendant ce colloque à New York, un participant a présenté ce rejet était un danger pour la démocratie. Mais je ne souscris pas à cette idée. Il est important de remettre les politiques à leur place, parfois. Même si ça passe par une révolution.

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